Le ministre de la transformation et de la fonction publiques Stanislas Guerini était vendredi 24 mai l’invité de l’Ajis.
À mi-chemin de la concertation qu’il mène avec les syndicats et les employeurs publics sur la réforme qu’il doit présenter à la rentrée, le ministre, proche d’Emmanuel Macron, a effectué un large tour d’horizon de l’actualité sociale touchant les agents publics.
Il est notamment revenu sur les points sensibles de la réforme qu’il prépare, abordant la question de la rémunération au mérite, de la possible refonte des catégories A, B et C ou encore la possibilité de licencier un fonctionnaire pour faute ou pour insuffisance professionnelle.
Alors que de premières « négociations salariales annuelles » (équivalent des NAO dans le secteur privé) doivent pour la première fois se réunir, il a aussi évoqué la question des conditions de travail.
« Ces trois objets sont indissociables pour répondre à la question fondamentale de l’attractivité des métiers, à laquelle on ne peut pas répondre que par le salaire, que par les conditions de travail ou que par les règles statutaires : nous devons donc aborder en parallèle ces trois chantiers », a-t-il insisté.
Le ministre a aussi évoqué la question de la mise en place des complémentaires santé dans la fonction publique et celle des Jeux olympiques et paralympiques.
Sans se prononcer sur le dossier spécifique des transports publics (qui ne relèvent pas de son périmètre ministériel), il a jugé que, en ce qui concerne les agents publics impactés par les JOP, il était « légitime » de compenser « un effort et une mobilisation exceptionnelles ». « Il n’était donc pas anormal de mettre en place un dispositif de rémunération exceptionnel », a-t-il estimé, reconnaissant que le dialogue social avait été « exigeant ».