Le 12 novembre, l’Ajis a reçu Paul Christophe, ministre des Solidarités, de l’autonomie et de l’égalité entre les femmes et les hommes. Une occasion pour les adhérents journalistes de l’association de l’interroger sur l’ensemble des champs de son portefeuille.
Le ministre a plaidé pour une « horizontalité » des politiques publiques, invitant à ne pas travailler les différentes thématiques de son champ d’action isolément. Ainsi a-t-il évoqué le souhait de créer des passerelles entre les métiers pour favoriser des carrières plus riches dans le secteur social et médico-social. Un point important pour améliorer l’attractivité de ces métiers. A ce propos, il a annoncé le lancement d’une campagne de communication sur les recrutements dans les métiers du soin d’ici la fin de l’année. La création d’un nouveau jour de solidarité ne figure pas dans le PLF, a-t-il rappelé, sans pour autant s’y montrer opposé. Ce ne serait pas suffisant, mais pourrait représenter un élément de solution, à ses yeux, face aux enjeux du financement de la politique de l’autonomie. Il s’est félicité des premiers résultats de l’expérimentation du versement à la source des prestations sociales, estimant que cela favorisait un meilleur accès aux droits. Et a rappelé que les prestations sociales rapportaient moins que les revenus du travail à ceux qui en bénéficient. Il ne semble pas opposé à la mise en place d’une prestation sociale unique. Un gage de simplification à ses yeux. Enfin, plusieurs dossiers devraient voir d’ici la fin de l’année leurs décrets d’application publiés : l’application de tarifs différentiés en Ehpad par exemple. Et d’autres sont en discussion pour aboutir rapidement aussi, à l’image du remboursement des fauteuils roulants des personnes handicapées.