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Il y a 40 ans – L’accident d’avion du Bourget

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Le 12 décembre 1984 quatre journalistes spécialisés dans l’information sociale et un agent de direction de l’Association pour la formation professionnelle des adultes (Afpa), leurs pilotes et copilotes, trouvaient la mort dans un brouillard poisseux et en bout de piste au Bourget. Avec une trentaine de leurs confrères ils fermaient la marche d’un convoi de trois avions revenant d’un reportage qui les avait conduits au Bureau international du travail (BIT) à Genève, puis chez Fiat à Turin pour étudier les questions d’emploi. Dans les quinze jours qui ont suivi l’accident, un autre confrère participant à ce voyage s’est donné la mort.

L’Association des journalistes de l’information sociale qui avait organisé ce déplacement n’a jamais accepté de commémoration officielle. Les « survivants » de ce drame – une demi-douzaine de confrères aujourd’hui – ne l’ont pas voulu. Pour autant leur silence ne valait pas oubli. Tout en organisant des poursuites judiciaires pour que les enfants des victimes soient indemnisées, ils ont créé un « Prix de l’information sociale » à la mémoire de leurs confrères disparus. Cette récompense, remise chaque année à des journalistes en devenir et financée par le ministère du Travail et l’Afpa, vit toujours.

Pour marquer ce quarantième anniversaire, j’ai pensé qu’il était temps d’écrire l’histoire de l’Ajis dont les archives avaient disparu au fil des mutations du groupe de presse Liaisons sociales. Me fondant sur de rares travaux universitaires, des comptes-rendus de colloques, les bulletins et les annuaires de l’association, mais surtout sur les témoignages et souvenirs d’anciens présidents et adhérents, j’ai retissé les fils de notre histoire commune dont les premières traces coïncident avec le développement des syndicats. Cette histoire est imparfaite. Elle comporte quelques « trous ». Aux lecteurs de les boucher !

Pour la diffuser j’ai retenu une formule moderne et écologique faisant appel à une agence littéraire bien connue sur la place, Librinova. Vous aurez donc le choix. Ou bien lire cette histoire en version numérique au prix de 3,99 euros en vous connectant sur librinova.com. Ou bien vous procurer une version papier de cet ouvrage au prix de 15 euros accessible en librairie physique et en ligne (amazon.fr, fnac.com…) après un délai de 6 semaines. 

Bien évidemment l’auteur de cet ouvrage largement collectif ne percevra aucun droit d’auteur. Les bénéfices de la diffusion, s’il y en a, seront reversés à la trésorerie de l’Ajis. Pour autant nous souhaitons que la médiatisation de ce livre soit large et s’opère de la manière suivante : d’abord par les organes de presse, qui ont perdu un journaliste le 12 décembre 1983 et les jours suivants (Les Échos, La Croix, France Culture, Libération et Options le magazine des cadres de la CGT). Au-delà de ce premier cercle, les organes de presse « adhérents » de l’Ajis, les syndicats qui disposent d’une presse professionnelle spécifique et les « membres correspondants » de l’Ajis sont conviés à nous aider à valoriser une histoire dont ils sont partie prenante. Enfin les écoles de journalistes sont aussi invitées à parler d’un prix dont nous avons voulu dès l’origine qu’il devienne un produit d’appel pour assurer la promotion d’une spécialité trop souvent négligée.

                                                                                               François Charpentier

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